Musique - Éclectique (Lipsky, Herskowitz, Sidorov, Martel, Young) - 17 octobre 2009


Le samedi 17 octobre 2009 à la Salle de concert du Conservatoire de musique de Montréal a eu lieu un autre magnifique concert du quintette–1= quatuor Éclectique ! Moins un, parce que Karen Young était absente à cause d’une extinction de voix, possiblement victime d’une vilaine grippe.


Je risque de me répéter si je parle de l’excellence de ces musiciens qui, encore une fois, nous ont séduits et impressionnés. Mais, cette fois, il y avait deux éléments de plus pour nous les faire apprécier davantage:

Premièrement, ils ont joué dans la toute nouvelle salle de concert du Conservatoire de musique de Montréal. Une très belle salle de 225 places peinte dans les tons de jaune paille ou jaune canari, couleur qui surprend un peu au premier coup d’œil, parce qu’inhabituel, mais on s’y laisse envelopper et séduire, nous nous y sentons biens et relaxés dans ses sièges spacieux et très confortables, ce qui risque de rendre les autres salles de concert jalouses. De plus, son acoustique est excellente, une salle qui peut accueillir des concerts, des pièces de théâtres et tous autres événements artistiques et de communications.

Deuxièmement, parce que la salle possède une acoustique exceptionnelle, les musiciens ont joué sans fils, sans micros, sans haut-parleurs; que l’acoustique des instruments eux-mêmes, et par conséquent aucune distorsion, aucune perte de ton, de nuance, de timbre, seulement le charme des instruments avec leur robe sonore naturelle. D’ailleurs, je n’ai jamais entendu une contrebasse vibrer aussi bien que lors de ce concert, elle offrait des sonorités pleines et riches qui lui ont redonné ces couleurs mélodiques et harmoniques en plus de ces accents rythmiques et percutants. Il n’existe aucune autre «haute-fidélité» ailleurs que dans ces concerts purement et vraiment acoustique.

Lors de ce concert, nous avons redécouvert les pièces connus du répertoire de ce groupe où se mêlent les parfums de tango, les voluptés latines, les passions gitanes, les charmes japonais et les diableries du jazz.

Plus nous voyons et écoutons les Lipsky, Herskowitz, Sidorov et Martel (et Young), plus nous nous enrichissons à connaître la musique par la voix de ses messagers virtuoses, où les messages sont remplis de sensibilité et de beauté et où l’expression dépasse les techniques les plus ardues des moyens qu’offrent les instruments.

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